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Le surentraînement.

Surentraînement : le piège silencieux des coureurs

Vos performances dégringolent ? L'envie de courir s'évapore ? Fatigue, blessures récurrentes, baisse de moral ? Si vous cochez toutes ces situations, vous êtes peut-être en plein " surentraînement ". Rassurez-vous, ça peut arriver à tout coureur, même aux pros !

Le surentraînement, c’est quoi au juste ?

Imaginez un " game over " pour sportif : votre corps, trop sollicité, ne suit plus. Le surentraînement s’installe insidieusement, épuisant vos ressources physiques et mentales jusqu’à ce que tout crie " Stop ! ". Résultat : stagnation, douleurs persistantes, récupération à rallonge. Ignorez ces signaux, et courir deviendra aussi tentant que remplir sa déclaration d’impôts.

Les signes à surveiller :

Le surentraînement ne se résume pas à une simple fatigue : performances en baisse, séances plus dures, rythme cardiaque au repos élevé, difficulté à atteindre vos zones d’effort habituelles… Votre mental trinque aussi, entre irritabilité, troubles du sommeil et démotivation.

Attention, ne sous-estimez pas la récupération ! Privé de repos, votre corps s’épuise et vos muscles comme vos tendons finissent par crier à l’aide. Ajoutez un mauvais sommeil ou une alimentation bancale, et le problème s’aggrave encore.

Les causes ? Enthousiasme… et manque de pauses

Trop de séances rapprochées, un emploi du temps surchargé ou un combo stress + nuits écourtées : voilà la recette parfaite pour atterrir dans la zone rouge. Ajoutez des facteurs comme un climat difficile ou une alimentation insuffisante, et vous avez votre coupable.

Évaluer son état de fatigue :

Pour détecter le surentraînement, ouvrez l’œil : douleurs persistantes, fatigue, irritabilité… Mais pour aller plus loin, surveillez votre rythme cardiaque au repos. Une augmentation inexpliquée ? C’est un drapeau rouge.

Vous pouvez aussi tenir un journal d’entraînement, notant sommeil, humeur et sensations. Voici un exemple de tableau simple pour repérer les signaux d’alerte :

Vous voyez ? Le sommeil diminue, les douleurs augmentent et la performance chute : c’est le moment de ralentir !

Que faire face au surentraînement ?

Pas de mystère : repos ! Accordez-vous une pause pour recharger vos batteries. Revoyez aussi votre hygiène de vie : alimentation adaptée, hydratation et sommeil réparateur. Reprenez progressivement, en intégrant des phases de récupération régulières.

Prévention et astuces :

Pour éviter de retomber dans ce piège, planifiez des semaines de repos, suivez votre progression avec un carnet, écoutez les retours de votre entourage et surveillez vos indicateurs (rythme cardiaque, humeur, etc.).

En résumé, le surentraînement n’est pas une fatalité. Avec du repos et un bon suivi, vous reviendrez plus fort et plus motivé ! Alors, écoutez votre corps et rappelez-vous : parfois, s’arrêter, c’est mieux avancer.